Revue de Presse


L'HOMME QUI PARLAIT AUX RAPACES

Frédéric Meuris dresse les oiseaux que l'on ne voit que dans les livres.
La Dernière Heure, Mercredi 21 décembre 2012.

PÉRUWELZ. Le ciel a plus ou moins épargné le marché de Noël de Péruwelz ce week-end et le public a pu y découvrir les rapaces de Frédéric Meuris. 

Le fauconnier de Taintignies avait emmené avec lui une chouette lapone, une buse de Harris, une chouette boubouk ou encore un hibou grand duc africain, lesquels ne semblaient pas impressionnés par le public, ravi de voir ces oiseaux de si près.
L'homme explique qu'il dresse ces rapaces depuis quatre ans, seul, après une longue formation. C'est par amour des animaux qu'il a choisi cette voie. “Je voyais une chouette là où personne ne la voyait”, dit-il. 

L'homme parle à ses animaux comme à ses enfants. Un véritable dialogue s'instaure entre l'homme et la bête, capable de voir bien mieux que l'œil humain et d'entendre bien plus que l'oreille humaine. “Du haut d'un arbre, ces prédateurs voient tout. D'où l'importance de leur apprendre qu'il est plus facile de venir manger sur le gant qu'ailleurs. Après cela devient mécanique”, dit-il alors qu'on entendait crier les canards, repérés par un prédateur volant carnivore. 

Le fauconnier nous apprend que les hiboux et les chouettes s'élèvent dès la sortie de l'œuf, car sinon, ils restent des oiseaux sauvages.
Frédéric a rencontré un jeune homme qui désirait acheter un faucon, il l'en a dissuadé au bout de 15 minutes car ce genre d'animal ne se dresse pas n'importe comment. Perdu dans la nature, l'oiseau va mourir car il n'aura pas appris à chasser.
“Il faut faire attention d'où vient l'animal. Après la drogue, c'est le trafic des animaux qui est le plus lucratif”, dit-il.
Il explique aussi que la buse de Harris est l'un des rares rapaces qui chasse en groupe. Max, une de ses buses, est prêt à le suivre partout sur des dizaines de kilomètres. Et quand l'homme fait semblant d'ignorer son compagnon, l'oiseau vient se poser à ses pieds, comme un chien qui réclamerait à manger à son maître. 

Ces animaux sont très malins et les plus gros d'entre eux sont capables de se défendre face à des bêtes plus fortes.
“L'oiseau cherchera toujours à fuir. Mais s'il se sent piégé, il se défendra comme un rat musqué piégé dans un coin”. Les siens sont de vrais enfants, qui ne craignent même pas les flashs des appareils photos. 

Sous son plumage épais, la chouette lapone s'est même laissée caresser par de nombreux enfants émerveillés de pouvoir toucher des animaux qu'ils ne voient d'habitude que dans les livres. 

Cédric Ketelair
© La Dernière Heure 2011 


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FREDERIC NE PEUT PAS VIVRE SANS SES RAPACES


Frédéric Meuris voue une passion sans faille pour ses rapaces qu'il chouchoute à longueur de journée du fond de son jardin.
Taintignies passion, Vendredi 5 août 2011.

Quand certains promènent leur chien en rue, Frédéric se balade avec ses rapaces.

Avoir des rapaces pour animaux de compagnie, voilà un quotidien peu commun pour les habitants de la région. Frédéric Meuris, un véritable passionné de ces animaux, dresse des rapaces afin d'offrir des démonstrations en vol libre en intérieur ou extérieur pour toutes sortes d'événements allant du banquet à la simple petite fête d'anniversaire. Rencontre avec ce passionné.

Les rapaces sont des animaux que l'on a tendance à voir lors de spectacles dans des parcs ou dans les documentaires à la télévision. Frédéric, lui, les connaît bien puisqu'il en possède dix à son domicile. D'ailleurs, pour lui, ce sont plus que des animaux, ils font quasiment partie de la famille. 

Chouettes effraies, chouette Bobook, hibou africain, buse rouilleuse, buses de Harris, faucon Lanier, faucon hybride Gerfaut/Sacre/Pèlerin, tout ce petit monde coule des jours heureux à Taintignies. En plus de la passion qu'il voue à ses animaux, Frédéric se produit en spectacle un peu partout en Belgique pour des démonstrations en vol libre en intérieur ou extérieur en grand et petit comité. 

“ Mon objectif est avant tout de faire participer les gens. Je veux qu'ils aient leur propre expérience avec les animaux en passant les gants ou en les tenant sur eux. Cela demande beaucoup plus de travail. Les oiseaux dans les grands centres connaissent bien les lieux puisqu'ils sont chez eux. Lorsqu'on se rend à une fête médiévale, à un banquet, un anniversaire ou encore à un mariage, le temps d'adaptation est différent. Au plus on arrive tôt sur place, au mieux s'est pour l'oiseau et le spectacle pour qu'il prenne connaissance des lieux ”, explique Frédéric. 

Bien plus qu'une passion...

La fauconnerie est plus l'art de l'affaitage (du dressage) que de la chasse. “ J'ai toujours aimé les rapaces. Dès que je suis en congé, je passe ma journée complète avec eux et c'est la même chose dès que je rentre du travail, au grand désespoir de ma famille. Ils savent toujours où je me trouve. Les petits vivent au début avec nous dans la maison. Je ne peux imaginer ma vie sans eux, c'est devenu impensable, ils font partie de ma famille ”, déclare-t-il.“ 

C'est un peu par hasard que je me suis installé à mon compte il y a près d'un an lors d'une grosse exposition. J'ai rencontré un fauconnier très gentil qui m'a pris sous son aile et m'a tout appris du métier et je l'en remercie ”, ajoute-t-il. Avec ses buses de Harris il peut faire tout ce qu'il désire. Quand certains promènent leur chien en rue, lui se balade avec ses rapaces. Il lui suffit de déambuler dans son village et ils le suivent. “ Il m'arrive de faire cela avec un ami fauconnier également. Ce sont des moments vraiment magiques ”, termine-t-il.

Frédéric Meuris voue une passion sans faille pour ses rapaces qu'il chouchoute à longueur de journée du fond de son jardin. 

C.VK

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